Si vous vous êtes récemment promené du côté des Minimes, vous avez peut-être remarqué une agitation inhabituelle autour de la station météo. Des engins de chantier s’activent depuis ce mois de novembre 2025. Mais que se prépare-t-il donc dans cette zone restée à l’abandon depuis la tempête Xynthia ?
La réponse devrait ravir les amoureux de nature : un parc écologique et pédagogique est en train de voir le jour. Ce projet ambitieux est financé conjointement par la Ville de La Rochelle et par le Rotary Club La Rochelle Atlantique.
Baptisé Parc Jean Duvignaud, ce nouvel espace s’inscrit dans une démarche de reconquête d’un ancien marais urbain, aujourd’hui requalifié en zone naturelle. L’objectif est clair : redonner à la nature une place de choix au cœur du quartier, tout en permettant au public de découvrir la richesse écologique de ces milieux.
Bosquets, haies, prairies fleuries et mare saumâtre seront aménagés pour offrir une diversité d’habitats favorables à la faune locale. L’idée est de créer un espace résilient où la biodiversité pourra se développer librement.
Le parc accueillera également une forêt urbaine inspirée de la méthode Miyawaki, connue pour favoriser une croissance dense et rapide d’essences locales. En quelques années seulement, un couvert végétal robuste permettra d’atténuer les îlots de chaleur et d’améliorer la qualité de l’air.
Un jardin des pollinisateurs mettra en lumière le rôle crucial des abeilles, papillons et autres petits travailleurs ailés. Des corridors biologiques seront créés pour permettre à la faune de circuler en toute sécurité à travers les différents milieux du site.
Pour rendre la visite ludique et instructive, le parc proposera dix espaces thématiques, chacun consacré à un aspect des zones humides, de la faune locale ou de la résilience écologique. De quoi éveiller la curiosité des petits comme des grands.
Ce parc écologique est rendu possible grâce à un engagement financier majeur du Rotary Club La Rochelle Atlantique : 57 000 €, issus notamment du bénéfice de la Fête des Plantes. Le projet bénéficie également d’un soutien de la Fondation Internationale du Rotary et d’un partenariat avec le Rotary Club portugais Vila Nova de Gaia, pour un montant supplémentaire de 40 000 €.
Les travaux devraient s’achever au début de l’année 2027, pour une ouverture au public à l’été 2027. Encore un peu de patience donc, mais le résultat promet de devenir un véritable havre de nature en plein cœur des Minimes.
Un beau projet collectif qui montre, une fois de plus, que lorsque les énergies se rassemblent… la nature aussi !
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Article dans le journal Sud Ouest
